Traitement par les protéodies

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Traitement par les protéodies

France Acouphènes
Publié par Dr Jacques Aime dans Recherche · Jeudi 16 Avr 2020
Tags: Proteides
Note de la rédaction : "Le Dr Aime a arrêté ses activités et sa méthode n'a pas été reprise par ses confrères."

Dans le cadre des  nombreuses thérapies sonores existantes, l’utilisation du principe des  protéodies, comme base de thérapie sonore pour les acouphènes,  constituent une nouveauté que nous ne pouvions pas passer sous silence,  connaissant la souffrance des uns et des autres. Protéodies, une  nouvelle piste de traitement des acouphènes ? L’avenir nous l’apprendra.  JG
Cet article traitant de  recherches en cours s’appuie sur des expérimentations avec des  explications techniques et scientifiques qui peuvent être plus ou moins  difficiles d’accès pour le grand public.

La Thérapie Sonore Fonctionnelle : Traitement novateur des acouphènes par les protéodies

Dr Jacques Aime
ORL en chirurgie cervico-faciale,
ancien praticien attaché au CHU de Nîmes et référent pour la consultation acouphène,
membre du réseau multidisciplinaire de Nîmes.


La sonothérapie fonctionnelle est un concept original de  musicothérapie personnalisée utilisée comme traitement complémentaire  chez les patients acouphèniques. Une étude clinique recourant à cette  méthode a été réalisée pendant 18 mois sur une série de 100 patients qui  a généré des statistiques épidémiologiques et des résultats  encourageants. Elle n’est pas une thérapie alternative ni parallèle et  peut s’adapter à tout autre traitement déjà en cours de type  psychothérapie ou masquage d’acouphènes et adaptable à tout patient  appareillé.

INTRODUCTION
Comme le disait le célèbre compositeur allemand du XVIIIe – XIXe  siècle, Ludwig Van Beethoven : « Ne serait-ce qu’à cause de mes oreilles  qui sifflent et bourdonnent jour et nuit, je puis dire que ma vie est  un calvaire. »
C’est pour répondre à cette demande de patients incommodés par ce  parasitage permanent que j’ai mis en place un protocole de traitement  spécifique après avoir étudié la technique et les principes  d’utilisation. L’association acouphènes et protéodies traduit un nouveau  paradigme thérapeutique : la Thérapie Sonore Fonctionnelle (TSF) met en  œuvre l’écoute de séquences musicales ciblées. Cette méthode originale  et novatrice apporte un complément thérapeutique dans cette pathologie  complexe et souvent invalidante.
Le traitement actuel des acouphènes repose sur de multiples  techniques de masquage utilisant une audioprothèse et un bruiteur, les  thérapies sonores filtrées (AudioNotch*), les neuro-stimulations par CD,  les masquages type TinniTool*, la thérapie acoustique d’habituation  (Pawel Jastreboff*), la thérapie sonore séquentielle, la stimulation  auditive avec fréquences personnalisées et enfin récemment la  stimulation de réinitialisation coordonnée qui n’apportent qu’une  amélioration sur des traitements longs.
La TSF utilise quant à elle la musique des protéines sous la forme de  séances d’écoute ciblée. Cette méthode, basée sur la mécanique  quantique, découle d’un concept nommé génodique. Cette physique des  particules élémentaires présentent deux aspects de la matière :  corpusculaire ou ondulatoire. À partir de ce concept, la génodique  permet de caractériser des ondes vibratoires propres aux acides aminés  et intervenant lors de la bio-synthèse des protéines. L’écoute régulière  selon un protocole pré-établi va modifier chez l’acouphènique la  perception et le ressenti de sa pathologie en modulant la synthèse de  ces protéines au niveau périphérique de l’oreille interne et central  therapie des zones cérébrales. Cette stimulation, ou à l’inverse cette  inhibition mélodique va augmenter ou diminuer dans le cytoplasme  cellulaire la teneur en tel ou tel neurotransmetteur, neuromédiateur ou  protéine spécifique à une fonction déterminée selon les besoins de  chaque unité cellulaire. Ce dialogue avec ses propres cellules  (neuronales et cochléaires) rendu possible par cette musicothérapie va  donc permettre de modifier et de traiter les courts-circuits générateurs  d’acouphènes. Ce procédé thérapeutique nécessite une participation  active du patient qui va gérer personnellement son traitement et sa  guérison.

TRAITEMENT DES ACOUPHÈNES PAR LES PROTÉODIES
1-Introduction
Le protocole thérapeutique après sélection des patients consiste en  un traitement d’écoute de séquences musicales spécifiques sur un délai  de 3 mois. Des tests d’écoute sont proposés au patient qui fera alors le  choix de plusieurs séquences qui vont ensuite être utilisées pour la  thérapie. Le résultat évalué au terme du trimestre permet de juger de  l’efficacité complète ou partielle de cette sonothérapie ciblée.
Notre travail a porté sur une cohorte de 100 patients sélectionnés  selon certains critères d’inclusion : une cognition suffisante pour  comprendre la thérapie, la motivation car les écoutes demandent une  participation active et aussi une bonne manipulation du matériel  d’écoute.
Tous ces patients ont eu un bilan complet ORL clinique et  paraclinique : doléances, convictions et objectifs de guérison du  patient, éventuellement recadrage de croyances, diagnostic médical,  traitements antérieurs et évaluation des acouphènes (nous avons retenu  l’échelle EVA (échelle visuelle analogique) par sa simplicité).
Les patients inclus dans cette étude se plaignent de bruits d’oreille  unis ou bilatéraux avec une ancienneté variant de quelques mois à  plusieurs années et sont déterminés à s’impliquer personnellement. Ont  été exclus les sujets présentant des acouphènes instables, intermittents  ou associés à des bruits pulsatiles, au profil psychologique  particulier, suivis en psychiatrie avec un score de détresse élevé au  questionnaire TRO et dont le test EVA est inférieur à 5/10.

2-Préambules au traitement
Ce protocole nécessite une préparation du patient et une mise en  condition pour une bonne application de la technique et du déroulement  de la TSF. Plusieurs événements peuvent se rencontrer pendant les  écoutes avec des conséquences pour la suite de la thérapie avec  notamment la possibilité de survenue de 5 situations constatées après  retour d’expérience :
  • Disparition brutale totale, complète et définitive de l’acouphène
  • Disparition progressive par paliers
  • Évolution sinusoidale avec variation d’intensité
  • Apparition de zones blanches avec silence variant de quelques minutes à quelques jours
  • Augmentation légère et transitoire de l’intensité acouphènique avec nécessité de modifier la posologie.
Les conditions d’écoute sont détaillées pour un meilleur rendement du travail thérapeutique :
  • utilisation d’un casque à bonnette sur un matériel adéquat,
  • posologie recommandée variant de 1 à 3 fois par jour pendant 10  minutes environ en situation de relaxation sans autre activité (pas de  lecture ni de TV),
  • temps bref de repos après la TSF.

3-Traitement
La première consultation d’initialisation permet  de mettre en place un registre de séquences musicales après un choix  d’écoute personnalisé. Le patient repart chez lui avec sa clef USB et  ses fichiers audio.
La seconde consultation d’adaptation un mois plus tard permet de rendre compte de l’évolution de la pathologie et de recadrer les séquences musicales.
La troisième visite de finalisation au  bout du trimestre fait le point global sur les résultats des écoutes.  Une suite peut s’envisager au-delà du terme requis selon les résultats  et les désirs du patient.

4-Résultats de la TSF
L’expérience personnelle de cette étude sur une durée de 18 mois a  permis de dégager plusieurs points épidémiologiques qui peuvent parfois  ne pas correspondre aux statistiques classiques.
En effet, seulement 44 personnes étaient de sexe masculin alors que  dans notre société les hommes sont plus enclins à souffrir d’acouphènes  de par leur travail ou activité dans le bruit comme certains  professionnels exposés, travail dans le bâtiment, armée... ou loisirs de  type chasse, bricolage...
   
Sexe et Age
Le graphique nous montre qu’aucun jeune patient de moins de 20 ans  n’a consulté. Les acouphènes ne seraient-ils réservés qu’à une certaine  catégorie de patients plus âgés ? Une explication peut être donnée  concernant l’habituation acouphénique chez le jeune qui est plus rapide  et complète que sur un adulte de la quarantaine. Le pic de sujets  s’établit dans la tranche d’âge 40-80 ans qui représente 88 % du total.
Cette catégorie se distingue entre d’un côté les actifs (40-60 ans)  qui sont à égalité entre femmes et hommes et au contraire de l’autre les  retraités en majorité des femmes au-delà de 60 ans (différence  significative déjà retrouvée précédemment). On peut constater qu’il y a  aussi peu de consultants entre 20 et 40 ans de même au-delà de 80 ans.  Cependant les quelques séniors motivés qui ont consulté pour atteindre  un objectif de guérison sont allés jusqu’au bout de leur traitement
 
Ancienneté et mode d'installation
Selon le terme consacré, les acouphènes dits vieillis sont plus difficiles à traiter que des bruits parasites récents.
En réalité il n’en est rien ; ma propre expérience m’a permis de  constater que le mode et le temps d’installation de l’acouphène ne  prédispose pas au pronostic. Il est vrai qu’il vaut mieux traiter une  surdité brusque dans l’urgence pour avoir les meilleures chances de  récupération ; mais on ne peut pas prédire si l’acouphène associé va  suivre l’évolution favorable ou non de l’hypoacousie.
Le délai de latence entre le début de la perception des acouphènes et la consultation varie de quelques mois à quelques années.
La majorité des patients consulte après plusieurs années lorsque  l’habituation ou l’oubli qui est l’évolution classique ne s’est pas  concrétisée.
De plus beaucoup de consultants ont erré à la recherche du traitement  adéquat avec de nombreux examens réalisés au cours de leur démarche. Le  mode d’installation de la perception acouphènique se fait selon 2  modèles d’implantation au niveau cortical. La survenue progressive  représente environ 2/3 des patients avec un début souvent insidieux  parfois difficile à évaluer. Le tiers résiduel concerne le mode aigu  avec d’emblée une intensité suffisante pour être déjà remarquée par le  patient dès la survenue du traumatisme (qu’il soit sonore ou  psychologique).

  

Latéralité
La zone de perception des acouphènes est  variable selon les patients : une ou l'autre oreille, les 2 oreilles  symétriques ou non.
Comme le souligne le diagramme ci-dessus la  majorité des personnes représentées perçoivent les acouphènes dans les  deux oreilles (68%) et de façon bilatérale (47 %).
Dans le cas d’une perception unilatérale,  l’oreille droite est légèrement prédominante et peut correspondre à  l’oreille dite affective.
 
 

Niveau d'audition

Cette étude sur le déficit  auditif est très intéressante mais contradictoire avec les croyances  classiques à savoir l’association surdité et acouphène.
En effet presque les 3/4 des sujets ont une audition physiologique ou  une baisse légère de leur acuité alors que seulement 5% ont une surdité  sévère. Les 20% de patients restants ont une hypoacousie pouvant  justifier le port d’un appareillage.
    
 

Score initial EVA
L’intensité subjective de l’acouphène par l’évaluation visuelle  analogique (EVA) au moyen de la réglette est un bon moyen de  quantification.
Simple et reproductible, il est facilement compréhensible et moins  chronophage que les autres tests ou questionnaires ; je l’utilise  quotidiennement.
Dans notre étude, seuls les patients au score 5 et au-delà ont été sélectionnés.
Les acouphéniques de moyenne intensité (scores 5 + 6 + 7)  représentent plus des 2/3 des sujets ; les intermédiaires (score 8) et  les sévères (scores 9 + 10) sont heureusement minoritaires avec un total  de respectivement de 17 % et de 15 % (la somme totalisant le 1/3).
 

Étiologies
 
Je n’ai retenu que 3 grandes séries étiologiques pour simplifier l’analyse de ce travail :
  • les sono-traumatismes,
  • les acouphènes associés à des maladies otologiques,
  • les autres causes indéterminées.
Il est intéressant de remarquer le faible pourcentage (24%) de  traumatismes sonores. Les acouphènes associés sont fréquents (1/3) et  viennent aggraver la maladie préexistante comme la maladie de Menière ou  une otospongiose.
Les causes indéterminées non otologiques les plus nombreuses sont souvent en relation avec un événement stressant de vie.
 
 

Résultats
C’est le chapitre le plus intéressant dans cette analyse statistique  et la conclusion de ce travail protéodique. Le bilan est regroupé en 6  colonnes selon le score différentiel EVA entre la première consultation  et le résultat final ; pour les guérisons le score EVA est égal à 0 ou  1.
  • les patients perdus de vue ou qui ne sont pas allés au terme du trimestre
  • les résultats non atteints
  • ceux de score insuffisant (écart de 1 sur EVA)
  • ceux de score moyen (écart de 2 sur EVA)
  • les effets thérapeutiques intéressants (écart égal ou supérieur à 3 sur EVA)
  • enfin les guérisons.
     
Les acouphèniques améliorés significativement représentent 42 % du  total et même 49 % si on comptabilise uniquement les sujets arrivés au  terme du traitement (exclusion des perdus de vue). Il s’agit pour la  plupart de patients en souffrance et aussi en situation d’échec  thérapeutique antérieur ou de traitement insuffisant. Leur apporter une  réponse curative à leur agression sonore a été pour moi le premier défi à  relever.
Les patients peu améliorés ont quand même perçu des effets  bénéfiques, notamment sur l’amélioration de leur état psychologique, de  tension, de stress et aussi sur la qualité de l’endormissement, en leur  permettant de mieux gérer la pathologie.
Globalement, si on analyse les patients ayant eu un effet positif  même modeste de cette sonothérapie (somme des insuffisants + moyens +  satisfaisants + guéris), on arrive à un total de plus des 2/3 du groupe  inclus.
Enfin les 35% de mauvais résultats regroupant les inexploi-tables et  les échecs réels (21%) méritent une analyse critique de la méthode mal  utilisée ou mal comprise : critères d’inclusion insuffisants, patients  peu motivés...

CONCLUSION
Cette étude originale avec une nouvelle  méthode de sonothérapie a permis de dégager plusieurs critères non  conformes aux résultats classiques. Cette technique de musicothérapie  codée simple à mettre en œuvre est une réponse complémentaire à la  demande d’acouphéniques en difficulté avec un résultat intéressant  d’environ 1 patient sur 2, satisfait ou guéri.
De nouvelles études en cours avec cette  thérapie sonore se poursuivent pour améliorer encore les résultats  globaux par le décodage de nouvelles protéodies plus spécifiques.
 
TINNITUSSIMO n°95  4e TRIMESTRE 2016


LES PROTÉODIES : POUR ALLER PLUS LOIN...
Pour comprendre ce nouveau concept de  traitement musical impactant l’intimité cellulaire, il est nécessaire de  se replonger dans l’anatomie, la physiologie et la biochimie de la  cellule avant de comprendre la notion de protéodies.
Cyto-biochimie cellulaire
La synthèse des protéines occupe une des fonctions majeures du  métabolisme de ces micros usines autonomes. Cette fabrication de  bio-macromolécules fait intervenir des éléments biologiques complexes  (les Acides Aminés ou AA), du matériel génétique (ADN, ARN...) , une  cascade d’agents cyto-chimiques comme les enzymes et plusieurs organites  intracellulaires comme les ribosomes. Plusieurs étapes vont se dérouler  selon une séquence logique depuis la transcription de l’ADN en ARN  messager (ARNm) qui va lui-même être traduit en chaîne polypeptidique.  C’est ce puzzle physiologique sous la dépendance de notre génome qui va  permettre d’élaborer ces éléments constitutifs de notre patrimoine  corporel.
Éléments principaux
  • Le noyau cellulaire
Élément capital de la mémoire cellulaire c'est l’unité centrale du  dispositif comme un disque dur. Il contient le nucléole renfermant l’ADN  qui est la molécule de stockage de l’information génétique. C’est un  long polymère de nucléotides assemblés en 2 chaines complémentaires dans  une configuration de double hélice en sens opposé. Ces nucléotides sont  eux-mêmes constitués principalement de 4 bases azotées (A = adénine, T =  thymine, G = guanine, C = cytosine) appariées entre elles selon le  modèle A-T et G-C dont l’ordre va déterminer un code ou codon  (association de 3 bases) spécifique. Au contraire sur l’ARNm,  l’association devient A-U (U = uracile) et G-C constituant les  codons-copie lors de la transcription qui vont être lus secondairement  par les ARN de transfert (ARNt). Cette réaction de copie d’un brin d’ADN  (gène) permet la transmission sur l’ARNm d’une information conforme à  la mémoire nucléaire. La correspondance entre codons de l’ARNm et AA est  appelé le code génétique.
  • Le ribosome
Il est la pièce maitresse de la production des structures  protéiniques constituée de 2 sous-unités : la petite qui lit l’ARNm et  la grande qui élabore les AA au niveau de 3 sites nommés A, P et E.
  • Les acides aminés
Ce sont des composés organiques possédant un groupement carboxyl  (COOH) et un groupement amine (NH2).Toutes les 60 000 protéines humaines  ne sont constituées que de 20 AA contenant les éléments propres à la  vie (carbone, hydrogène, oxygène et azote).
        
     
    
La construction des protéines se fait par assemblage d’AA par le  biais de la liaison peptidique : amine AA1 – carboxyl AA2Dans le  cytoplasme, les AA libres sont activés par des enzymes spécialisés qui  vont permettre à chaque AA de reconnaitre son transporteur, en  l’occurrence l’ARNt pour former un couple exclusif AA-ARNt.- L’ARNt joue  le rôle d’interface entre l’AA et la grande sous-unité ribosomiale en  présentant chaque AA véhiculé vers l’usine de production.- La membrane  cytoplasmique qui compartimente le cytoplasme intra-cellulaire en  l’isolant du milieu extérieur participe aux échanges de métabolites et  d’information provenant de l’environnement (en particulier les signaux  électriques et mécaniques et aussi ondes vibratoires).
Bio-synthèse des protéines
Une cascade d’événements va s’enchainer sur plusieurs étapes clefs  depuis l’initiation ribosomiale en passant par l’élongation ou  transpeptidation jusqu’à la terminaison de la constitution de la  protéine.
En résumé le couple AA-ARNt va se lier sur le site A du ribosome par  appariement exact -codons de l’ARNm et anticodons de l’ARNt comme une  prise de courant mâle- femelle. Une fois la connexion assurée, le  ribosome catalyse le transfert de l’AA situé sur l’ARNt du site A sur  l’AA de la chaine en cours de constitution du site P par l’intermédiaire  de la liaison peptique. Durant cette réaction de translocation, l’ARNt  glisse du site A vers le site P sans qu’il y ait séparation  codon-anticodon, ce qui a pour effet de faire déplacer le ribosome vers  le codon suivant de l’ARNm comme un tapis roulant. L’ARNt libéré se  positionne sur le site E avant de quitter le ribosome pour rejoindre le  cytoplasme.

 

Ces réactions successives en chapelet vont permettre d’allonger  progressivement la protéine en cours de constitution comme des perles  sur un collier.
Plusieurs réactions  physiques et chimiques vont structurer la
protéine qui va prendre une  forme spatiale en 3D essentielle pour sa fonction biologique (notamment  les protéines membranaires intrinsèques réceptrices qui conditionnement  la conscience cellulaire).

          



Les protéodies : théorie et applications physiologiques
Joël Sterheimer, docteur en physique théorique a travaillé sur la  physique des particules et a publié des travaux associant le domaine de  la génétique, de la biologie moléculaire et de la physique quantique.
Il dépose un brevet en 1992 dont le sujet concerne « Le procédé de  régulation épigénétique de la biosynthèse des protéines par résonances  d’échelle » en développant la mise au point de protéodies (proté(ine) +  (mél)odie) qu’il va dénommer « La musique des protéines » en parallèle  avec la musique des particules élémentaires. Il va en décoder plus de  2500.
L’auteur a découvert que la répartition des masses des particules  était établie selon une gamme musicale : la gamme tempérée confirmée  après une expérience de désintégration d’une particule, un oméga-moins  dans le synchrotron du laboratoire de Brookhaven en janvier 1964. C’est  le rapport exact entre les fréquences comme si elles étaient exactement  harmoniques.
Le rapport d’octave étant égal à 2 et contenant douze intervalles égaux (12 demi-tons) en progression géométrique, soit 2 = r12, le rapport de fréquences du demi-ton à tempérament égal est :
r = 12√? 2 = 21/12 = 1,059463
Après un long travail théorique en physique quantique, il a mis en  évidence l’existence d’ondes d’échelles qui seraient émises par des  particules et notamment dans les cellules vivantes par les AA en  fréquences inaudibles. Après conversion, il obtient pour chaque AA une  note musicale (code génodique) et pour une protéine une succession de  notes obtenant une mélodie (protéodie).
Comme les barreaux d’une échelle avec différents niveaux, les  émissions d’ondes de particules peuvent interagir à différents niveaux  selon leur propagation et leur longueur d’onde par effet de résonance à  la manière d’un caillou qui tombe dans l’eau en émettant des paquets  d’ondes en progression concentrique selon la formule :
λ= h / m v
λ est la fréquence ou longueur d’onde de chaque particule ; m est la  masse de la particule et v sa vitesse ; h est la constante de Planck  (6,62607 X 10-34)
En mécanique quantique, la particule ou l’AA assimilé est associée à  une onde caractéristique avec une valeur non seulement dans  l’espace-temps mais aussi dans l’échelle dans laquelle elle se propage  comme une somme d’ondes à vitesses différentes (petite pour l’AA et plus  grande pour la protéine en cours de fabrication) en des temps  correspondant à des multiples entiers de celui mis par l’onde la plus  rapide. Il va en résulter une corrélation de temps entre les fréquences  des AA séparés par un multiple entier. L’onde d’échelle qui relie donc  entre elle des échelles différentes va relier chaque AA à l’échelle de  sa protéine.
En pratique pour l’organisme, on peut comparer les ondes d’échelles à  l’effet action - réaction par effet de résonance. Un fait physique  extérieur traumatisant va déclencher chez la personne une réaction  physiologique locale ou générale ; cette perception va à son tour  provoquer une réponse adaptée au niveau de l’organe atteint. L’émotion  qui va découler de cette agression enclenche à son tour un ressenti  spécifique qui va cibler jusqu’au niveau cellulaire.
Par exemple un accident sonore aigu non prévisible (coup de fusil  intempestif) va impacter l’oreille non protégée et son système sensoriel  va réagir en provoquant douleur et hypoacousie. Cette pathologie va  initier un sentiment de perte d’audition irréversible et une notion  d’impuissance face au danger peut être ressentie. Cela peut déclencher  secondairement une phobie au bruit et une hypersensibilité sonore avec  hyperacousie.
Cette cascade d’événements qui au départ prend une allure d’onde  matière physique (en l’occurrence une onde acoustique) va devenir au fur  et à mesure de la propagation une onde de fréquence modifiée. Cette  correspondance présente les caractéristiques d’un phénomène vibratoire  qui se propage dans les différents niveaux d’échelle en préservant  l’invariance du phénomène et présentant les caractéristiques physiques  d’une onde d’échelle.
 
Dans l’espace cytoplasmique cellulaire, l’agitation des molécules est  entretenue par le mouvement thermique, qui en provoquant des collisions  entre particules va modifier leur trajectoire et en particulier celle  des AA.
L’AA à l’état libre peut se comparer à celui d’une grosse particule  soumise à cette effervescence au milieu du flux d’autres éléments  figurés du cytosol avec une vitesse rapide de déplacement : sa longueur  d’onde est alors négligeable en appliquant la formule de De Broglie  (λ1).
Quand l’AA vient s’arrimer sur son ARNt spécifique, le couple AA/ARNt  plus massif va donc être ralenti. Ce passage de l’agitation thermique  au mouvement brownien va permettre une synchronisation de leurs  fréquences propres sur une portée de l’ordre de ct0@ 100μ environ et sur une durée de synchronisation de 10-12,5  seconde, ce qui va fournir un code associant les 20 AA à 10 fréquences  propres synchronisées. Ce temps de synchronisation est compris entre la  durée du passage de l’agitation thermique rapide au mouvement brownien  plus lent pour un AA à l’état libre non lié (@10-13 seconde) et celle pour le même AA accroché à son ARNt (@10-12 seconde). Sa longueur d’onde devient non négligeable (λ2).
Au moment de l’accrochage de l’ensemble AA/ARNt sur le site  ribosomial spécifique (appariement codon ARNm et anticodon ARNt), la  stabilisation de l’AA est complète et sa longueur d’onde dépasse sa  taille de plusieurs ordres de grandeur (λ3) : ce phénomène va donc  engendrer ses propriétés quantiques.
AA seul correspond à λ1 → λ1 = h / m v1
AA+ARNt donne λ2 → λ2 = h / m v2
AA+ARNt + Ribosome associe λ3 → λ3 = h / m v3
On a : v3 < v2 < v3
donc 1/v3 > 1/v2 > 1/v1
et h /m v3 > h /m v2 > h /m v1
En conséquence : λ3 > λ2 > λ1
Le comportement du couple AA/ARNt devient celui d’une onde quantique  et l’AA émet un signal selon l’équation de Klein-Gordon modifiée avec  incorporation d’une échelle dont la solution renferme des sommes d’ondes  à des vitesses différentes :
e-2i∝∂/∂s Ψ = m2 Ψ
Dans un système à plusieurs échelles, la fonction d’onde quantique  doit être généralisée à une fonction d’onde d’échelle. Dès la fixation  d’AA sur son ARNt, les propriétés ondulatoires étant effectives, il va  en résulter une synchronisation sur les harmoniques des fréquences de  cette protéine en cours de constitution comme les masses des particules  élémentaires se synchronisent sur la gamme musicale. Cette  synchronisation est fonction de la proportion des ARNt  intra-cellulaires.
Au moment de l’émission d’une onde quantique d’AA1, celle-ci va se  superposer avec une autre onde émise par un autre AA2 à une vitesse  différente et ce phénomène va se poursuivre. On va donc avoir des  superpositions périodiques d’ondes de ces AA avec leurs harmoniques.Tout  ce phénomène vibratoire va entrainer des contraintes dans la succession  des fréquences des AA et donc dans la suite des AA sur la protéine ;  ces propriétés de superposition donnent une succession de fréquences qui  est harmoniquement mélodieuse.
Il a été démontré que les masses des AA tendent à se répartir selon  une gamme musicale comme les masses des particules élémentaires de durée  de vie supérieure à 10-12,5 seconde.
Pour rendre audibles les fréquences des AA qui sont de l’ordre de 10 25 Hz, l’auteur les a codé 76 octaves au-dessous.
Lorsqu’une molécule protéique est fabriquée, les ondes d’échelles  émises par les divers AA vont interférer sur la protéine elle-même mais  aussi sur d’autres protéines de l’organisme. Cette fonction de  stimulation va se retrouver dans les protéines agonistes dites  homologues. Au contraire les protéines avec une musicalité correspondant  à des ondes en opposition de phase vont se retrouver anti- homologues.  En conséquence la fabrication des protéines va avoir une action  stimulante, inhibante ou neutre sur d’autres protéines : c’est donc une  activité métabolique de régulation épigénétique réciproque de la  synthèse protéique. Les fréquences identiques vont interagir entre elles  par un phénomène de résonance et la biosynthèse d’une protéine va  rétroagir de manière agoniste ou antagoniste sur les autres protéines  homologues ou anti- homologues de l’organisme.

           
              
RÉFÉRENCES
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